Réunion du 16 septembre à Parçay-Meslay (37)

Benoît Sebillat est là pour nous accueillir. Le président de l’ USTours Rugby est un homme heureux. Sa principale préoccupation est de « trouver un second terrain d’entraînement (on est contraints de partager un terrain avec le football américain voisin) et de rénover nos vestiaires ». En vrac, le président nous parle, avec les membres de son bureau présents à ses côtés, de la problématique des indemnités compensatrices de formation et du rôle social du rugby en lien avec le tissu associatif local.

Si tous ces sujets sont importants pour ce club dont l’équipe première évolue en Fédérale 2, deux thématiques retiennent particulièrement mon attention : la simplification administrative (pourquoi le règlement de la fédération est un pavé de 400 pages et pourquoi les règles deviennent de plus en plus draconiennes et coûteuses à chaque palier franchi dans la hiérarchie du rugby).

Francis Diraison, président du Comité départemental d’Indre-et-Loire (CD37) Rugby Touraine, insiste : « Le principal problème de ce genre de club est effectivement la simplification administrative, mais c’est aussi la question des jeunes qu’on a soit du mal à faire venir, soit à conserver. »

Les meilleurs partent très vite « dans des clubs professionnels, reconnaît Benoît Sebillat. Ils y restent 2 ou 3 ans en ayant joué seulement 3 ou 4 matches. Ils reviennent dépités et souvent perdus pour le rugby ». Ces témoignages nourrissent ma réflexion et celle de mon équipe. Des réponses concrètes seront apportées si je suis élu à la présidence de la FFR.

Verdict le 19 octobre.